2008/10/14

ARAKI


Non je ne parle pas de Akira, je ne suis -apparemment- pas dyslexique.

Le ARAKI dont je veux parler n’est pas Greg, le cinéaste. Même si j’aime beaucoup son œuvre, je veux plutôt parler de Nobuyoshi, le photographe.

J’ai, dernièrement, fais l’acquisition d’un livre qui s’intitule « Araki enfin – L’homme qui ne vécut que pour aimer » écrit par Philippe FOREST.

Il nous raconte donc ce personnage, ce photographe, fort controversé pour son œuvre pas toujours « politiquement correcte ».
Voici le petit texte qui nous est délivré en deuxième de couv :
« Né en 1940 à Tokyo, Araki Nobuyoshi est désormais universellement reconnu comme l'un des tout premiers artistes du Japon contemporain, comme l'un des principaux photographes d'aujourd'hui.
Le secret du succès planétaire d'Araki n'est pas bien difficile à trouver. Il tient à la formule à laquelle on réduit le plus souvent son œuvre en ne retenant d'elle que sa capacité à manufacturer de séduisantes images qui satisfont le désir un peu stéréotypé de l'Occident attendant d'un artiste japonais un certain mélange attendu d'érotisme et d'exotisme, de modernité et de tradition. Mais, lorsqu'il atteint de telles proportions, le succès n'est-il pas toujours au prix du contresens, du malentendu ?
Araki a fait lui-même de sa vie une légende. Selon la formule singulière du « watakushi-shôsetsu » (le « roman du Je » japonais), son œuvre de développe à la façon d'un formidable récit personnel où la prolifération des photographies prises, tout en réfléchissant le monde dans le contexte des fantastiques mutations connues par le Japon contemporain, se rapporte à l'insistante confrontation d'un individu avec une expérience de la perte et de la possession amoureuses dont l'image, incessamment déclinée, du nu féminin devient l'emblème. Une fiction s'inscrit ainsi chez l'artiste japonais. Afin d'interroger la vérité qu'elle contient, « Araki enfin » se donne comme la fiction de cette fiction. »

Il n’est pas toujours simple pour moi d’expliquer que j’aime ses photos qui traites du quotidien, les ruelles, les cours (avec des jouets qui traînent), les appartements étriquer avec son chat qui traîne ici et là, les portraits.
Quand une bonne partie de son œuvre ressemble plus à des femmes nues, encordées,liguotées (je ne sais pas comment traduire le terme : ‘bondage’), le tout sans ou avec trop peu d’explications qui plus est.

Car même si ce n’est pas la partie que je préfère, j’apprécie de découvrir le sens de ces clichés, le pourquoi.

Il y a aussi une dernière partie de son œuvre qui est forte intéressante et qui mérite et explique le sous-titre de ce livre. « L’homme qui ne vécut que pour aimer ».
Déjà non il n’est pas mort.
Il a livré au publique quelque chose de terriblement intime, qui est également une preuve d’amour incroyable (à mes yeux en tout cas).
Sachant que la durée de vie de sa femme était limité il s’était décider à lui dédier un livre de photos d’elle pour témoigner de sa vie à elle.
Ce qui peut choquer dans cette série de clichés c’est qu’il l’a photographié jusqu’à sa mort. Jusque même le moment où elle était dans son cercueil.
Certes ça peut paraître glauque mais il l’a fait pour elle. Parce qu’il l’aimeras à jamais.

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